Les meilleurs artistes de la scène française

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Aguera Isabel - Humbaba attaqué par Gilgamesh et Enkidu

Humbaba attaqué par Gilgamesh et Enkidu

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Aguera Isabel

Aguera Isabel

Diplômée de l’école Nationale des Beaux Arts de Paris, Isabel Aguera est rapidement soutenue par un réseau de collectionneurs inconditionnels français et étrangers qui vont lui permettre de se consacrer entièrement à sa peinture. Elle commence à voyager au début des années 90.

«C‘est à New-York qu’elle part souvent se régénérer (…) le monde de l’art parisien n’est pas sa tasse de thé (…) elle a besoin de vitalité, d’urgence et d ‘amour, là où on ne propose souvent que réserve et fausse politesse, elle a besoin d’espace, physique et intellectuel, comme elle a besoin d’un support figuratif pour peindre ses séries (…) elle aime la nuit et la couleur, celle de ses études sur papier et de ses grandes huiles sur toiles» (J.P.Frimbois art actuel 2000)

Quand on la questionne sur son travail elle va à l’essentiel, évite l’étalage des explications, des influences et des références, préserve le contenu de sa peinture comme l’intimité de ses outils et nous parle plus volontiers de l’acte de peindre et de l’accident créateur, car pour elle «  les mots ne servent pas à grand chose pour regarder une peinture ! »

Isabel Aguera vit et travaille à Paris.

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BAGOT Yann

BAGOT Yann

Yann Bagot est né en 1983. Il vit et travaille à Paris, et dès que possible dans des territoires naturels.

Diplômé de l'Ensad Paris en 2008, il travaille le dessin, l’encre, la gravure et le livre d’artiste.  Sa démarche repose sur un aller et retour entre des séances de travail en plein air, au coeur des éléments naturels, et la conception d’images en atelier, inspirées par l'aventure scientifique et le déploiement des forces de la nature. Il expose régulièrement ses créations lors d'expositions personnelles ou collectives en France, en Europe et en Asie, notamment à la We Gallery à Shenzhen, la Galerie Less is More Paris, à l'Institut de France - Académie des Beaux Arts Paris, à la Fondation Vasarely ou encore l'Abbaye d'Auberive.

Parallèllement à ses créations personnelles, il dessine aux sein du collectif d'artistes Ensaders, avec lequel il expose, participe à des performances de dessin improvisé au cours de concerts de jazz et conduit de nombreux workshop de dessin, notamment au Centre Georges Pompidou, au Palais de Tokyo, à la fondation Vuitton ou encore au Louvre.

"J’éprouve une fascination intense pour les mystères du monde naturel. Au cours de séances de dessin en plein air ou dans le refuge de mon atelier, je tente de les représenter.
A l'air libre, dans des espaces naturels, mes recherches portent sur la représentation du paysage. Je dessine par tous les temps, en toute saison, en extérieur. J'affectionne particulièrement de dessiner le littoral marin et les interactions qui le sculptent. Les paysages sont les empreintes de forces qui se dérobent souvent à notre perception. J'emploie les éléments et les phénomènes naturels qui m'entourent afin d'approcher la singularité des espaces : le flot, la pluie, la lumière solaire, le froid, la nuit agissent sur mes encres et sont les acteurs de mes dessins.  De retour dans mon atelier, nourri par ces bains d'expériences physiques et de méditations actives, je ressens l'attraction qu'exercent sur moi les domaines naturels qui me sont inaccessibles. Les possibilités du dessin m'en ouvrent les portes et me laissent libre de visiter l'insondable lors de visions abyssales, géologiques, atmosphériques ou glaciaires, mobilisées par les cycles de la matière."

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Ben Hassine Wissem - Sans Titre 001

Sans Titre 001

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Ben Hassine Wissem

Ben Hassine Wissem

Wissem Ben Hassine est né en 1976 à Menzel Temime, en Tunisie. Il se passionne pour la peinture et le dessin dès son enfance. Diplômé de l’Ecole Supérieure des Beaux Arts de Tunis en 2001, il enseigne l’art du dessin à l’Ecole Supérieure des Arts et Métiers à Kairouan (Tunisie) entre 2005 et 2006.
D’abord résident au Centre des Arts Vivants de Rades (Tunisie) entre 2005 et 2006, puis à la Cité Internationale des Arts à Paris entre 2007 et 2008, il vit désormais à Paris.
Cet artiste plasticien a également exposé ses œuvres en Allemagne, en Espagne et aux Emirats-Arabes.

 « Par des traits qui se propagent en constellations ombrées, l’artiste tunisien Wissem Ben Hassine exprime les profondeurs et la complexité de la nature humaine. Il aborde des thématiques que l’humanité a en partage : l’enfance, la famille, la maternité, l’avenir, l’espace intime. Si ses oeuvres résonnent comme un potentiel d’avenir où l’enfant trouve une place de choix, elles présentent aussi une dualité tant par la facture que par les sujets traités. Sa technique principalement par l’usage de l’encre de Chine manifeste une certaine radicalité de l’expression artistique, entre brutalité, sobriété et subtilité. Imprégnant d’eau la toile brute, le dessin se fait précis puis l’encre fuse et se développe dans l’espace sous l’impulsion du geste de l’artiste. En dernier lieu, divers repentis blancs stabilisent ce flux d’énergie et illuminent les personnages dans l’espace. Le corps, souvent féminin est omniprésent car il structure l’espace et le construit. Il s’amalgame parfois pour créer des mondes représentés sous la forme de bulle ou d’oeuf, tel un état embryonnaire signe d’une vie future. C’est toute la complexité de la nature humaine qui surgit dans son oeuvre, entre douceur et dureté, bonheur et tristesse. Son oeuvre a été exposée tant en France qu'à l’étranger. »

Par Véronique Perriol

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Bordeau Anastassia - Mona Lisa du 21ème siècle

Mona Lisa du 21ème siècle

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Bordeau Anastassia

Bordeau Anastassia

Anastassia Bordeau est née à Moscou en 1979. Elle vit et travaille à Paris où elle a été diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts en 2003 (Ateliers Vincent Bioulès et Pat Andrea).
Anastassia Bordeau a ce regard qui refuse la banalisation  née de la routine, la myopie que déclenche l’habitus, ou dit plus simplement l’habitude. C’est pourquoi ses scènes sont souvent nocturnes. Ou  montrent des espaces qui par leur unicité, semblent des espaces clos.
Car la nuit  est le temps où la logique se relâche ou s’absente, où l’imagination court après le rêve, où l’impossible se fragilise, où les contraires se rencontrent en des histoires improbables, où se dévoilent la profondeur du sens. Et l’espace clos, parce qu’il est comme la nuit coupé du monde, formant en soi un univers.
Ces tableaux sont centrées sur l’action qui s’accomplie. Action bénigne, anecdote. Mais dans laquelle se mêlent pleinement  la jouissance et l’inquiétude de vivre. Dans le temps indéterminé  de l’attente, qui est, on le sait,  un élan suspendu à la question du pourquoi, ou du vers où, je vais.
Les références aux enseignements de la peinture moderne, à celle d’Hopper en priorité,  ou même à des regards surréalistes dans ce qu’ils sollicitent l’imaginaire et suggèrent d’émotions en deçà et au-delà des images, voire à Duchamp, sont  des citations volontaires qui, alliées souvent à une discrète dimension d’humour, permettent à l’artiste d’inscrire sa démarche dans une continuité.
Depuis une dizaine d’années,  Anastassia Bordeau alterne et entrecroise dans sa peinture: espaces nocturnes urbains, espaces quasi fermés le plus souvent souterrains (dans les deux cas principalement lieux de circulation) ; nus ou corps déshabillés en relation ou non avec l’imagerie publicitaire. Par Jean-Paul Blanchet.

 

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Calandre Philippe

Calandre Philippe

Philippe Calandre (né en France en 1964) est un photographe plasticien autodidacte. A 16 ans, il s’embarque sur un navire et sillonne les mers durant 2 années. Pendant cette période, il appréhende du regard la condition humaine face aux grands espaces et s’initie à la photographie en découvrant les architectures portuaires. Dès lors, il concentre  essentiellement ses recherches sur l’environnement urbain et ses aberrations.

En 2000, le Fond National pour l’Art Contemporain fait l’acquisition de sa série « Ghost Stations ». En 2012, la Galerie Esther Woerdehoff expose sa série « Fiction Factories », composée de divers fragments d’architectures industrielles transposés en “usines objets” sur des no man’s land. En 2013, l’architecte Jean-Michel Wilmotte découvre son travail et lui donnera une carte blanche  pour sa Fondation Vénitienne en l’invitant  à poursuivre son travail photographique sur Venise et sa périphérie. De cette rencontre, émergeront  des îles imaginaires « Isola Nova ». Cette série sera aussi présentée au Lichfield Studio à Londres en 2014 puis à la Chapelle Royale de Versailles en 2015. Les œuvres de Philippe Calandre font l’objet d’une  savante alchimie de diverses techniques photographiques incluant les préceptes de l’imagerie post-constructiviste et de l’architecture brutaliste.

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Chauvel Claire - Forêt de Mare-Longue, St Philippe

Forêt de Mare-Longue, St Philippe

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Chauvel Claire

Chauvel Claire

Claire Chauvel est née en 1986. Elle vit et travaille à Belmont-Luthézieu dans l’Ain.

« […] La difficulté à saisir définitivement l’image et le mystère de la nature nourrissent la quête picturale de Claire Chauvel. C’est la recherche d’un rythme qui permet de créer finalement un lien avec la nature, lorsque la pensée se dissout. L’artiste traque donc quelque chose comme un battement fondamental, à travers une touche rarement sereine, cherchant sans relâche à dégager le paysage de tout ce qui le masque. Mais la quête est infinie : un angle-mort, à chaque fois,subsiste, exigeant la poursuite de la territorialisation, autant intérieure qu’extérieure. » Anne Malherbe

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Class Marine - Lisière Divergente

Lisière Divergente

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Class Marine

Class Marine

Diplômée de l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris en 2007, Marine Class vit à Nantes et travaille à La Chapelle-Basse-Mer.

"Par mon travail, je convie le spectateur à un voyage imaginaire à travers des formes organiques, dans une fiction transversale qui traverse à la fois la science, le design, l’ornement, la nature et l’architecture.
Je cherche à tisser une relation entre volume et surface imprimée offrant ainsi un contexte bidimensionnel à mes objets. J’ai besoin de créer un univers qui leur est adapté, de les mettre en scène pour les faire vivre.
Ce mode de présentation me permet à la fois d’évoquer le fantastique : l’imprimé se transforme alors en cartographie mentale, mais aussi le quotidien, en utilisant des formes et  matériaux d’objets usuels."

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DEVAUD Xavier

DEVAUD Xavier

Xavier Devaud vient de recevoir le prix Claire Combes de peinture de la Fondation Taylor.

Le dessin et la peinture sont ses vraies bases. Il se sent peintre avant tout.

A 17 ans, le bac en poche, il entre aux Beaux-Arts de Rueil-Malmaison afin de préparer l’entrée en écoles nationales, pressenti comme le plus doué en dessin dans sa promotion, son professeur de gravure lui recommande de ne pas faire d’école mais de peindre….

C’est alors qu’il abandonne les études d’arts-plastiques et décide de se consacrer au théâtre, il suit les cours de Véra-Gregh-tania Balachova tout en continuant à peindre et dessiner, s’enchaîneront les cours florent, et de multiples stages, dont la danse contemporaine.

Pour subvenir à ses besoins, il devient pendant 7 ans travailleur social, en banlieue, dans une crèche(Sol en Si), en ZEP, la peinture et le dessin ne cessent cependant jamais de l’accompagner, accumulant au fil du temps nombre de productions.

Puis vient le jour, en 2011 où la chance lui sourit, il est retenu à l’unanimité pour exposer individuellement dans un lieu prisé dans le monde discret de l’Art, l’espace Landowski à Boulogne Billancourt, l’exposition durera 3 mois et lui permettra de présenter des œuvres de 3m.

S’enchaînent depuis un grand nombre d’expositions, 5 galeries, dont Bruxelles, des salons du dessin contemporain. Invité d’honneur plusieurs fois dans certaines municipalités dont le 93 à la légion d’honneur, ou il réalisera un diptyque de 5m sur 3m intitulé « VERTIGE »….

Puis le théâtre le rattrape, mais cette fois-ci en tant que peintre, c’est ainsi qu’il intervient au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique sous la direction de Daniel Mesguich, qu’il envahira de ses toiles et ou il réalisera une performance en direct dans un spectacle mis en scène par Jean-Damien Barbin, dans le cadre des classes de Juin. Il croise John malkovich sur son chemin, il peindra, dessinera une semaine avant la générale des « liaisons dangereuses » au théâtre de l’atelier, peintures et dessins. Il réalise récemment la couverture de la pièce « demain dès l’aube » de Pierre Notte à l’avant scène-théâtre, la première affiche de « Re-Vue »de Guesch Patti. Les performances ont maintenant pris une place plus importante, accompagnant sa production picturale. Sont prévues de nombreux événements, expositions, performances, illustrations…. L’aventure continue…

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Fajfrowska Sylvie

Fajfrowska Sylvie

Sylvie Fajfrowska est diplômée de l'Ecole Nationale des Beaux Arts de Paris. Elle vit et travaille à Paris, et enseigne à l'ESADMM (Ecole Supérieure d'Art et de Design Marseille-Méditérranée).

Sylvie Fajfrowska part de rien pour faire le tour de tout. Dans un premier temps, elle consulte sa mémoire comme un répertoire et épuise ses sujets les uns après les autres, les efface, les recouvre pour conserver celui qui va s’imposer, figuratif ou abstrait, auquel elle va suggérer la rencontre d’une autre forme, qui par opposition provoquera une vibration, une décharge, un mariage. Une stratégie de l’improbable. Sa peinture vibre, fascine, circule par d’habiles combinaisons qui surgissent sans effet de hasard. Ses sujets finissent par échapper au registre de la représentation avec ses personnages d’apparence figés comme des instantanés et ses références architecturales parfois d’une instabilité provocante. Sa peinture nous apparaît comme suspendue, en équilibre et sous une apparente dureté s’offre à nous un subtil mélange de délicatesse et de raffinement. François Pourtaud, 2013

 

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GEOFFRAY Catherine

GEOFFRAY Catherine

Catherine Geoffray est née en 1960 à Téhéran. Elle vit et travaille à Paris.

Diplomée de l’école nationale des Beaux-Arts de Paris, elle a travaillé avec la galerie Corinne Caminade à Paris qui l’a présentée à plusieurs reprises à ArtParis et à Art Brussels. Son travail a été exposé en France et à l’étranger. Ses œuvres font partie de collections privées et publiques (FRAC Île-de-France). Elle a collaboré avec la revue d’art Les Cahiers Intempestifs.

Avec la galerie Sycomoreart, elle a montré pour la première fois son travail au Brésil à la foire internationale d’art contemporain SPArte en 2009. En 2010, elle a été lauréate du prix de peinture de la fondation Colas et a exposé à la galerie Eduardo H.Fernandes à Sao Paulo. En 2013, elle a exposé au Palazzo Castelli à Buenos Aires et en 2015, à la galerie LAGE EGAL à Berlin.

Le lien autobiographique est comme un fil conducteur qui fonde sa légitimité d’artiste. Il lui a permis de développer sa peinture pendant vingt ans à partir de photos banales, familières et contemporaines, extraites de sa vie quotidienne, prises avec son téléphone mobile. Ce travail a été l’occasion d’inventer un vocabulaire pictural, une ‘écriture peinte’. La numérisation, la plus ou moins haute résolution, la pixellisation de ces images  ont été autant de pistes qui ont inspiré son travail de peinture.

Le besoin de lâcher la maîtrise technique, de laisser plus de place à ce qui advient chemin faisant, aux accidents de parcours, l’ont amenée à inverser son processus de création. Au lieu de partir d’images existantes, elle a laissé surgir des images de son inconscient ou des accidents de la matière que ce soit la peinture et son alchimie, ou la terre avec laquelle on peut laisser ‘parler’ les mains, pour qu’émergent des formes inédites.

Chaque jour selon un rituel établi depuis bientôt deux ans, sur des cahiers Moleskine, elle écrit le récit de ses rêves, puis elle dessine d'après l'image qui lui parait la plus prégnante. Elle réalise ensuite une ou plusieurs sculptures, modelées dans la porcelaine. Ces dernières ne sont pas en lien explicite avec le rêve, mais traduisent peut-être d'autres images plus inconscientes... Ce sont des formes soit organiques, soit minérales, soit végétales. Une manière d'interroger les limites du monde vivant qu'il soit humain, animal ou végétal...

Par ailleurs, elle réalise aussi de petites peintures 'alchimiques' qui donnent lieu soit à des paysages cosmogoniques soit à des vues microscopiques cellulaires: l'infiniment grand et l'infiniment petit mis à la même échelle. Une autre manière d'explorer le vivant...

Aujourd'hui, cet ensemble comprend environ deux cents sculptures et autant de récits et de dessins de rêves, ainsi qu'une cinquantaine de petites peintures.

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GIN Christophe - COLONIE - Wayãmpi, Camopi, Guyane,

COLONIE - Wayãmpi, Camopi, Guyane,

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GIN Christophe

GIN Christophe

Christophe Gin est né en 1965. Il vit et travaille entre la France et le bassin amazonien. 

Le bien, le mal, les bons contre les méchants, cette vision bien pensante qu’a le monde de lui même l’ennuie profondément et explique la facilité avec laquelle il a laissé la photographie l’attraper. Si ses travaux s’inscrivent dans la tradition du photoreportage, sa pratique déborde largement des contraintes éditoriales et la notion de travail au long cours prend ici tout son sens. A contre-courant des modes et des transformations du marché, il ne cherche pas à diversifier ou à décliner son écriture, il en affine le trait. Il poursuit le long du bassin amazonien un travail sur la conquête du territoire. Le bien et le mal s’entrelacent, sans  jugement de valeur il pénètre dans quelque chose de très archaïque, dans une mythologie de ce qui anime l’homme, un espace où l’on poursuit ses rêves au détriment des lois, de la nature et parfois de soi. 

" Le bien, le mal, les bons contre les méchants, cette vision bien pensante qu’a le monde de lui-même m’ennuie profondément et explique sans doute la facilité avec laquelle j’ai laissé la photographie m’attraper. Photographe autodidacte, je débute ma carrière au début des années 90 en collaborant à différent titres de la presse quotidienne nationale sur des sujets de société.

Ma première série, Nathalie conduite de pauvreté (1994-2001), est un huis clos photographique qui explore les rouages de la misère. Paris, 1994, le travail de commande que je réalise alors pour la presse s’arrête souvent au constat d’une rencontre ou d’une situation. Je m’interroge sur les logiques qui génèrent et maintiennent cette pauvreté que l’on me demande de photographier. Je décide de me concentrer sur une tranche de vie et rencontre Nathalie qui accepte ma présence et au bout de quelques mois m’autorise à partager photographiquement son quotidien. L’aventure durera sept ans. Le procédé est minimaliste, être au plus proche du sujet, disparaître pour mieux voir. La constance de nos rapports photographiques permet de faire des images où la morale n’a pas prise. Au terme de cette histoire, Nathalie devient une icône emblématique, elle acquiert un statut à la fois particulier et universel : elle est quelqu’un.

A l’issue de ce travail je ne veux pas m’enfermer dans un genre en déclinant le procédé. J’ai besoin de nouveaux horizons, un papier de Maurice Lemoine me parle d’un territoire français ou les lois n’existent pas, un Far West de légende peuplé de chercheurs d’or. J’atterris en Guyane en 2001 et découvre une société multiethnique cloisonnée. Je ne comprends pas, l’apprentissage va être long.

Ce travail m’entraine au Brésil, en Colombie, en Bolivie et au Surinam. Dans cette seconde série, Le pont des illusions (2002-2014), j’essaie de pénétrer dans quelque chose de très archaïque, dans une mythologie de ce qui anime l’homme, un espace où l’on poursuit ses rêves au détriment des lois, de la nature et parfois de soi. Je poursuis ce travail en cours."

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Guéranger Michel - Peindre le Mont Blanc

Peindre le Mont Blanc

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Guéranger Michel

Guéranger Michel

Michel Gueranger est né en 1941, il vit et travaille à Paris . Diplômé de l’Ecole nationale supérieure des Arts Appliqués, ce peintre, graphiste, photographe et performeur, construit depuis le milieu des années 60 une oeuvre riche et diverse qui fait l’objet d'expositions dans de nombreuses galeries d’Europe, des États-Unis, d’Amérique du Sud. Ses oeuvres figurent dans de grandes collections publiques et privées.

Renouvelant constamment le questionnement de la notion de spatialité, Michel Guéranger explore le jeu dynamique de ses lois et de sa perception, notamment au sein du groupe « Space ». Il intègre ensuite une dimension temporelle à travers la vitesse - collaboration avec le monde de l'industrie automobile et de l’AérospatialeSes expériences l’amènent à approfondir une approche partielle de l’Univers soulignant les correspondances entre les différentes échelles cosmiques - l’Infiniment grand, Altitudes fractales et Peintures d’altitudes - et l’Infiniment petit des macrophotographies artistiques de ses « Métamorphoses de l’eau ».

Michel Gueranger s’est également rendu célèbre en ayant réalisé une performance chromatique au sommet du Mont Blanc, diffusée dans la presse et médias internationaux.

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Guermont Milène

Guermont Milène

Grâce à sa double formation d'artiste (ENSAD) et d'ingénieure (ENSIACET, MINES), Milène Guermont, née en 1981, associe des innovations au pouvoir de l'imagination poétique. Elle a notamment été remarquée pour ses sculptures sensibles en Béton Polysensoriel qui réagissent (son, lumière, vibration) en fonction de votre champ magnétique lorsque vous les effleurez. Découvrez ces oeuvres dans cette vidéo réalisée lors de l'exposition Les Cristaux, au Musée de minéralogie de Paris.

Les oeuvres de Milène Guermont pèsent jusqu’à plusieurs tonnes. Elles font partie de collections privées ou sont intégrées dans des bâtiments publics et ouvrages d’art.

Pour le 70e anniversaire du Débarquement, on lui commande INSTANTS (installé à Utah Beach depuis juin 2014) et les FREE-PLANETS (offertes à des personnalités étrangères).  Elle bénéficie notamment d’expositions personnelles à Art Basel Miami, Mairie du 8 e, Nuit Blanche Paris, Caja Galleria au Mexique, Archives Nationales.

En 2015, elle expose au Musée de la Chasse et de la Nature et à la Fondation Villa Datris, bénéficie d’un solo vidéo show au Musée des Beaux-Arts de Caen, est le « coup de cœur » du salon DDessin et son une œuvre monumentale PHARES est installée sur la Place de la Concorde.

En 2016, elle est exposée au Musée de Minéralogie (solo show), à ART PARIS, au Musée Passager, crée l'oeuvre éphémère UN BATTEMENT sur la Tour Eiffel, la Tour Montparnasse et PHARES et une des ses sculptures est installée de manière pérenne sur un site classé parisien.

Découvrez le travail de Milène Guermont à travers d'autres vidéos :

PHARES (pyramid on Place de la Concorde)

LES CRISTAUX (last soloshow in a museum)

CAUSSE ("last home" of a great scientist/collector, made of concrete & optical fibers on a classified site)

 

 

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artistes - I

IVANOVA Natacha

IVANOVA Natacha

Natacha Ivanova est née en 1975 en Russie, à Saint-Pétersbourg. Elle y débute très jeune sa vie d'artiste, engagée dans un programme pour jeunes enfants au sein du Musée de l'Ermitage.

Diplômée en 1993 de l'Ecole des Beaux-Arts de sa ville, affiliée à l'Académie des Beaux-Arts de Russie, Saint-Pétersbourg, c'est à Paris qu'elle termine sa formation en 2000, à l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts.

Elle obtient le 1er Prix de peinture Antoine Marin en 2007 à Paris, et le 1er Prix de peinture Dumas-Miller, à l'Academie des Beaux Arts de Paris en 2006.

 

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Jérôme Sarah

Jérôme Sarah

Sarah Jérôme est née en 1979 à Rennes. Elle vit et travaille à Montreuil.

Diplômée du conservatoire national supérieur de danse de Paris en 1998, elle fait un passage à l’opéra national de Lyon puis se tourne vers les arts plastiques et étudie à l’école nationale supérieure des Beaux arts de Paris. Son travail est montré en France, en Italie, en Angleterre, en Suisse, en Belgique aussi bien dans des galeries que dans des foires ou des Musées.

Entre l’âge de sept ans et vingt ans, Sarah Jérôme exerce la danse quotidiennement. Au fil des étirements, des enchaînements et des efforts, elle parvient à sculpter et à modeler son corps. La danse classique appelle à un dressage du corps, une discipline que l’artiste a peu à peu refusée et abandonnée. En 2008, elle décide de se plonger dans le dessin, la peinture et la sculpture. Le corps constitue la colonne vertébrale de sa réflexion plastique. Des ramifications s’opèrent vers d’autres territoires comme le temps, la mémoire, le paysage et la matière. Ses œuvres génèrent des impressions contradictoires. Si la danse représente une source de jouissance et de beauté, elle renferme aussi la douleur, la privation et la soumission. La grâce y est synonyme de torture. Un rapport dichotomique que Sarah Jérôme distille dans son œuvre en opérant à des frottements entre la séduction et la répulsion, l’étonnement et l’effroi, le rêve et le cauchemar, la délicatesse et la brutalité. Elle explore un espace entre-deux, deux états, deux sentiments, deux moments.
En hybridant le corps, la nature et la mémoire, Sarah Jérôme revisite un registre symboliste convoquant la magie, la religion, les mythologies et la poésie. Son œuvre engendre une vision plurielle de notre histoire, des relations humaines et de nos relations à la nature. Entre épanouissement et aliénation, l’artiste sonde la matière humaine pour en extraire les trésors monstrueux.
Julie Crenn

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JOLITON Laurent

JOLITON Laurent

Laurent Joliton est né à Paris en 1969. Il a exposé en France, Espagne, Algérie, Allemagne. Son travail est représenté par la Galerie Ulrike Petschelt (Allemagne) et la Galerie Odile Oms (France). C'est en découvrant une reproduction d'une oeuvre de Vermeer (l'allégorie de la peinture) à l'âge de cinq ans, que le monde de la peinture s'ouvre à Laurent Joliton. Fasciné par cette oeuvre réaliste d'une époque lointaine, il est happé par la posture du personnage qui nous tourne le dos : qui est-il ? et que fait-il ? Dès lors, il passera une bonne partie de son enfance dans les grands musées parisiens. Le traitement de la figure humaine tient une place importante dans les tableaux de Laurent Joliton. Ses sources d'inspiration sont variées, pouvant traiter aussi bien de l'actualité, que du cinema ou encore de photos d'archives. Les sujets représentés dans des teintes grisâtres et de lavis colorés, semblent renfermés sur eux-mêmes, comme intériorisés. De même, leurs apparences physiques ont fusionné avec celle de l'artiste, comme une sorte d'intrusion Cette démarche nous renvoie sur le questionnement de la place de l'image et du voyeurisme, phénomène très présent avec le développement des multimédias et des réseaux sociaux. Les sources d'inspiration sont donc remaniées, rejouées, l'actualité se mélange avec des scènes de cinéma… Laurent Joliton nous parle ici de notre immersion dans un monde de l'image, où l'actualité côtoie la publicité, la vie personnelle, l'histoire, le cinéma, etc…

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Kirch Michel - La tentation totalitaire

La tentation totalitaire

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Kirch Michel

Kirch Michel

Michel Kirch est né en France en 1952 au sein d’une famille d’artistes.
Entre grands voyages et carrière médicale, il découvre la photographie avant de s'y consacrer complètement en 2010. Au terme de l’année saharienne, il réalise sa première exposition à l’Espace Canon en 1998. Suivent de nombreuses actualités :
• Expositions dans différentes galeries en Europe, aux États-Unis et en Asie.
• Invité à la Biennale d’Alessandria en 2008 pour représenter la France dans l’exposition « Shapes of time ».
• Acquisitions d’oeuvres par des collections publiques et privées.
• 2000/2015 : 62 expositions ( 32 personnelles ) dans 12 pays.
• Choix d’oeuvres de la série Climats par la Province de Milan dans le cadre d’une conférence d’Edgar Morin pour connecter sa
  pensée dans l’univers artistique.
• Premier artiste choisi par L’Art pour la Conscience, fondation parrainée par Edgar Morin.
• Sélectionné deux années consécutives par la galerie Esther Woerdehoff pour Paris Photo en 2010 et 2011 et
  pour MIART et  MIA  à Milan en 2010 et 2011.
• Sélectionné trois années consécutives par Mac Paris.
• Coup de coeur de la Ville de Marseille pour TransPhotographies 2010.
• Invité au Angkor Foto Festival en 2010 par la John McDermott Gallery.
• Exposition à l’Espace Cardin parrainée par Edgar Morin et soutenue par l’ESA et ASTRIUM en Déc 2011.
• Nommé ambassadeur de l’Interculturalité du Club UNESCO, 2012.
• Invité par l’ambassade de France en Inde à exposer à New Delhi en Fév 2013.
• Invité par l’UNESCO à exposer en solo show à la Global Conference, juin 2013.
• Parcours rétrospectif à Metz, organisé dans différents lieux de la ville, dont le Musée de la Cour d’Or , 2013 - 2014.
• Galerie Baudoin Lebon à Art O’Clock, septembre 2013.
• Black and White Magazine : Award Winner Portfolio Contest, Nov 2013.
• Grand Prix Eurazeo 2013 pour la photographie.
• Acquisition d’une oeuvre monumentale à la CELCA, Metz, Janvier 2014
• Parution de la monographie “les éveillés”, éditions la Manufacture de l’Image, Nov 2014
• BENAKI MUSEUM, GREECE - Athens Photobook Show, Juin 2015
• Invité par la Mairie de Paris et les Journées Européennes de la Culture dans la thématique “Ponts et Cultures”, Sept 2015
• Lauréat du concours international Photomed / Lensculture, Juin 2016

"Un nombre variable de prises de vue construisent aujourd’hui chacune de mes images.

Parfois une seule, parfois des dizaines. Je ne suis pas dans le monde du témoignage, ou alors est-il tout à fait indirect et subjectif. C’est la subjectivité qui m’intéresse... Autrement dit la rencontre de deux univers, l’un extérieur, aussi appelé « réalité », l’autre intérieur.

Si l’image correspond à un paysage intérieur à la seule prise de vue initiale, alors pour moi l’image est construite. Il en était ainsi avant mon exploration du monde digital ; ce qui change aujourd’hui réside dans une moindre part de hasard, et donc une affirmation plus rapide de l’intention. Mon paysage intérieur exprimé par une photographie est une géographie de l’âme tissée dans la matière du réel.

Car le réel constitue la magie de la photographie... Construire une fiction avec les matériaux d’un réel incontestable est un défi extrêmement excitant. Quelque chose y est à l’oeuvre dont l’énergie conséquente est troublante. D’autant que je me suis imposé, dans la plupart des sujets, comme protocole de ne travailler qu’avec mes propres images."

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Lacroix Yann

Lacroix Yann

Yann Lacroix est né à Clermont-Ferrand en 1986. Il vit et travail à Chars dans le Val d'Oise où il dispose pendant 3 ans d'une bourse et d'un atelier mise à disposition par l'Académie des Beaux-Arts.

Diplômé de l'ESACM de Clermont-Ferrand en 2010, il à également séjourné au Portugal pour étudier à l’école supérieur des Beaux-art de Porto et a participé à plusieurs résidence en France.
Il a été sélectionné deux années de suite au Salon de Peinture de Novembre à Vitry et prépare une exposition personnelle en septembre à Bangkok en Thaïlande.

"Mon travail en peinture est une investigation, je me sers de point de vue photographiques comme d’aide mémoire qui une fois dans l’atelier me permettrons de retrouver ce que je conserve oublié depuis l’expérience de la réalité. Chaque peinture est l’indice d’un espace plus grand qu’il reste encore à ­­­découvrir.
Je me suis concentré cette année à la réalisation d’une série sur des serres végétales. L’atmosphère, recréée par les motifs, la lumière et la moiteur, est puissante, et nous pénétrons dans ces lieux comme dans des mondes fantasmés.
C’est une manière de regarder le sujet du paysage car ce sont des lieux composés, mis en scènes, appartenant à un point de vue sur le territoire né des explorations puis de la colonisation. Et de cette vision du monde uni-focale, occidentale et dépassé de l’appropriation et de la description du monde il n’en reste aujourd’hui que des vestiges, un imaginaire collectif.
C’est précisément sur ces motifs évocateurs, sur une confrontation des vestiges de la mémoire personnelle et collective que j’articule mon travail."

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Lahusen Aliska - Tambour de pluie

Tambour de pluie

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Lahusen Aliska

Lahusen Aliska

Peintre, sculpteur, Alliska Lahusen est née à Lodz en Pologne. Diplômée de l'École Supérieure des Beaux Arts de Varsovie en 1972, elle vit et travaille à Paris et en Bourgogne.
Après avoir quitté la Pologne, elle s'est installée en 1972 à Genève, en Suisse, puis à Paris où elle a complété ses études. Dans son travail, Aliska conçoit des sculptures de plomb et de verre, aux formes volontairement simples et qui se distinguent du minimalisme par leur dimension spirituelle. Dans le même esprit, elle réalise également des monochromes de grand format sur feuille de plomb. Depuis 2004, elle développe son expression par l'utilisation de la laque traditionnelle chinoise dans des œuvres bi et tridimensionnelles de moyen et grand format : la superposition des couches, la lenteur de réalisation portent à une méditation de la profondeur et du reflet.

 

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Levêque Marie - Jean-Paul Sartre

Jean-Paul Sartre

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Levêque Marie

Levêque Marie

Née en 1975, vit et travaille à Paris (France).
Diplômée de l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris en 1999.
« Je conserve aujourd'hui un grand sens de l'équilibre et des compositions tirés de mon expérience de graphiste. D'une manière générale, mon travail répond à une démarche instinctive: je me laisse capter par un élément que je m'attache à représenter pour traduire une émotion. Je suis animée par la propension qu'a une oeuvre à faire rêver, à raviver un souvenir, permettre au spectateur d'imaginer sa propre histoire... »

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artistes - M

MENDRAS François - Propterea exaltabit caput - 2007-08

Propterea exaltabit caput - 2007-08

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MENDRAS François

MENDRAS François

François Mendras est né en 1962, et vit à Paris. Il a fait ses études à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris. Ses œuvres ont été présentées notamment à la Fondation Cartier, au Musée d’Art Moderne et Contemporain de Toulouse, au Palais des Congrès de Paris, au Centre d’art Contemporain du Creux de l’Enfer à Thiers, au Musée de Boulogne, ainsi qu’à la Fiac. Elles sont présentes dans plusieurs collections publiques comme le Fonds National d’art Contemporain ou les Frac d’Ile-de-France et d’Auvergne.

Depuis la fin des années quatre-vingt, François Mendras poursuit un travail singulier : ses peintures très colorées à la cire sur bois sont tantôt abstraites, tantôt figuratives, parfois gestuelles, parfois narratives ou décoratives, parfois si fixées ou géométriques qu’elles semblent gravées dans la matière. Il dit ne décider de rien, l’élaboration de chaque œuvre se fait de manière aléatoire : « C’est le trouble pendant l’exécution qui est tout pour [lui]. » Il affirme que « ce qui [l]’intéresse, c’est vraiment d’utiliser cet outil pour tout ce qu’il peut donner en lui-même, sans aucune adoration, mythologie, ou autre, de cette peinture ». Il utilise toutes sortes de formats, du plus petit au plus grand, du carré au tondo. Il ne fait pas de dessins préparatoires. […] Ses motifs, vanités, rosaces et motifs géométriques, portraits, personnages de mangas, de dessins animés, animaux (aussi bien souris, lapins que loups), objets, architectures, fenêtres, paysages, plantes, émergent, apparaissent et réapparaissent tour à tour, de manière non sérielle, issus d’un répertoire de formes essentielles. Il fait des clins d’œil à l’histoire de l’art, à l’actualité, des renvois autobiographiques, des combinaisons volontairement indécodables, veut que les « peintures se fassent comme les plantes poussent ». Pascale Le Thorel, avec son aimable autorisation (extrait du Dictionnaire des artistes contemporains, Larousse 2010)

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artistes - P

Peltier Stéphane

Peltier Stéphane

Né en 1967 à Rouen, Stéphane Peltier vit et travaille à Toulouse et dans le Gers. Diplômé de la faculté d'arts plastiques d'Aix-en-Provence, il poursuit ses études par un doctorat consacré à la naissance de la critique d'art. Formé à la fin des années 80 pendant la période du "retour à la peinture", il est resté fidèle à ce médium. Marqué à ses débuts par le souvenir de l'expressionnisme abstrait américain, il revient dans les années 2000 à une figuration fragmentée, peuplée de corps acéphales ou fantomatiques, d'animaux et de références à l'antiquité. Puis il cesse de peindre. Il quitte la métropole pendant quelques années. Voyage. Lorsqu'il reprend la peinture, les fantômes ont disparu.
Nourri d'intérêts très divers qui vont du maniérisme italien à la littérature d'oscar Wilde en passant par la cartographie des portulans, son travail se décline aujourd'hui en séries qu'il est parfois malaisé de ramener à une identité commune. Ce dénominateur commun réside pourtant dans l'idée qu'il se fait de la peinture :  convaincu que l'art n'a rien à voir avec la vie, il conçoit la peinture comme pur artifice, et le tableau comme un monde clos où se construit méthodiquement le regard, le sens et la sensation.
Méfiant quant à l'usage généralisé de la photographie en peinture, il n'y a que rarement recours, parce qu'elle masque aussi bien le réel que la peinture, sous l'écran d'une image. Il préfère construire son travail sur la mémoire, l'observation et le dessin.
"Je peins pour savoir comment fonctionne mon cerveau"

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artistes - R

Renaud Brann

Renaud Brann

Brann Renaud est née en 1977, il vit et travaille à Paris. Il obtient son DNSAP aux Beaux-Arts de Paris en 2004.
Après avoir participé au Salon de Montrouge et au Salon "Novembre à Vitry", il entame une collaboration avec la galerie Trafic (Paris). En 2007 il est lauréat du Prix Antoine Marin.

Depuis, il participe en France et en Europe à de nombreuses expositions et foires (Slick, Art-Paris..) et notamment au centre d'art contemporain  "A cent mètres du centre du monde" (Perpignan) en 2015, autour de Pat Andrea.

"Je travaille actuellement et depuis bientôt 10 ans sur la réalité, passée au prisme de la poésie, du décalage propre à une subjectivité parfois enfantine, dans le sens où elle ne répond a aucun dogme ou idée préconçues. Il s'agit avant tout de ressenti. Mais un ressenti parfois cruel, acerbe, propre à donner à voir ce que notre réalité a à offrir .
Les images que je "reçois", je m'en sers pour construire, reconstruire et enfin mettre en lumière ce que je ressens. Créer une peinture qui conte autant qu'elle montre."

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Rochard Arnaud

Rochard Arnaud

Arnaud Rochard est né à Saint Nazaire en 1986. Il vit et travaille à Bruxelles.
Diplômé de l' EESAB Quimper en 2010, il a également séjourné à Berlin et Bruxelles. Il a exposé notamment en Allemagne, en Belgique, en France et aux Etats Unis. Récemment sont travail a été montré lors de l'exposition de la collection de l'Abbaye d'Auberive à la Halle Saint Pierre à Paris.

"Arnaud Rochard est un artiste fasciné par l’histoire et les images avec un caractère graphique : les gravures satiriques, les images et affiches de propagande, les photos de guerre. Il s’intéresse au côté sombre et macabre de l’historiographie des cultures européennes, qui selon lui illustre encore le monde dans lequel nous vivons. ‘Cette combinaison de séduction et de révulsion me donne envie de créer des images crues et sauvages avec une technique précise et maîtrisée’.
Il utilise des planches de bois, des gravures, de l’eau forte et aquatinte, dessine à la plume et à l’encre de chine, sculpte des oeuvres suivant des thèmes bibliques et mythologiques comportant une violence exacerbée. Sa technique est très maîtrisée, incisive et puissante, dénotant concentration, absorption de la matière, grande précision, geste sûr et forte maturité. Son exercice est lent et assidu.
Tout dans sa technique et son travail s’inspire et se réfère à l’histoire de l’art, notamment, l’histoire de la gravure, du Moyen-âge, de Schongauer à l’expressionnisme allemand qu’il absorbe avec énergie et passion. Son intérêt se porte sur la figuration libre des années 80, aussi sur l’art figuratif, les paysages, les jungles, les décors chargés, laissant peu de place au vide, habités par des personnages sombres et mortifères raccordés au contexte.
Ses thèmes récurrents : natures mortes, bestiaires fantastiques, centaures, vanités, complètement empreints des épopées légendaires transportent inexorablement vers l’imagerie apocalyptique des siècles passés. Ils percutent encore l’imaginaire aujourd’hui, bouleversent et rassurent.
De l’ensemble de cet héritage composite, Arnaud Rochard a su développer un traitement de l’image et un style singulier qui lui sont propres. Il ne finira pas de faire rêver ou cauchemarder ; en tous les cas, on ne sort pas totalement indemne à la vue de son travail."

 Sylvie Arnaud

 

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artistes - S

Sigg Ivan - Autoportrait intérieur

Autoportrait intérieur

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Sigg Ivan

Sigg Ivan

Artiste peintre et romancier, Ivan Sigg est né en 1960 à Casablanca (Maroc).

Ancien Élève de l'historien de l'art Daniel Arasse et de l'ENSAD (École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs) de Paris, Ivan Sigg est membre du groupe de peintres Banlieue-Banlieue de 1984 à 1989. Il expose en France et à l'étranger depuis 1985. Ivan Sigg est également Consultant en innovation et créativité.

 

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artistes - V

Velk Marko

Velk Marko

Marko Velk est né en Yougoslavie en 1969. Diplômé de l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs à Paris, il vit et travaille à New York.

Le dessin, en tant que système de représentation, a le pouvoir de mettre en dérive la pensée du spectateur. La radicalité de la technique nous met de plain-pied avec les intentions du créateur, et il se joue là, une partition où les projections de l’inconscient de l’artiste affluent comme des évidences. Nous parvenons donc à croire, car c’est l’image qui nous fascine, que la pesanteur est toute relative, que des fantasmagories ont autant de fondement que la raison, que l’espèce humaine n’est peut-être pas définie que par une grille génétique. Mais, ce n’est pas n’importe quel dessin qui peut produire cet effet, il faut qu’y soit ajoutée cette part indéfinissable qui transcende la représentation et l’élève en énigme. Le dessin chez Marko Velk est à ce niveau d’exigence pas seulement sur le terrain de la virtuosité technique, ce serait d’ailleurs faire un contresens  et le dévaloriser en ne retenant que cette facette, son habileté se situe sur un autre registre, celui de la pensée et de sa puissance d’évocation et de questionnement. JP Plundr

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Vyskoc Tristan

Vyskoc Tristan

Tristan Vyskoc est né le 7 juin 1971 à la Réunion. Il vit à Boulogne.
Il y a toujours un commencement. Je ne sais pas peindre. Un grand-père (René-Marie Castaing), grand prix de Rome, que je n’ai pas connu. Un besoin, un jour, vers 25 ans, de peindre. Une évidence. A l’exception d’une dizaine de cours du soir aux Beaux-Arts avec mon ami François Mendras, je n’ai pas appris. Des débuts chaotiques, faits de tâtonnements, d’hésitations, d’erreurs. Des erreurs qui ont construit mon travail et le construisent chaque jour. Des erreurs importantes qui m’ont fait évoluer et m’ont enrichi. Cela fait 20 ans que je cherche. Et depuis 2 ans, je peins pour raconter une histoire.
Le 11 mai 2011, a surgi un bruit effroyable qui a bouleversé ma vie. Mon univers a basculé…d’un coup à cause d’un acouphène. Jamais je n’avais imaginé qu’un bruit puisse modifier à ce point mon existence. Patiemment j’ai appris la résilience, pour ne pas sombrer.
2012, je résiste…2013, je découvre un palliatif, éphémère, dangereux…je cours, à en perdre la raison...2014, je cours encore…2015, je cours à en perdre la vie. La course de trop…un ultratrail autour du Mont Blanc. L’urgence vitale. Une nuit mystique. La fin d’un cycle. Ne pouvant plus aller à l’atelier, je dessine chez moi sur des petits formats en utilisant pour la première fois de l’encre de Chine. Je découvre la magie du noir. La transposition sur de grandes toiles, avec de l’huile, me plaît et m’ouvre des champs que je n’avais pas imaginés. Mais il faut que j’évacue, la souffrance, les dialyses, la peur du noir, la ligne rouge, la fin, l’après…

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