
Gilles Balmet est né en 1979 à Grenoble. Il vit et travaille à Paris depuis 2004. Il est diplômé de l'Ecole supérieure d'art de Grenoble en 2003. Il expérimente dans ses ateliers de nouveaux modes de création d'images situées à la frontière entre abstraction et représentation paysagère. Il crée des œuvres picturales ou dessinées réalisées à partir de protocoles précis laissant une place à l'aléatoire et à sa maîtrise. Il a déjà réalisé plus d'une dizaine d'expositions personnelles dans des centres d'art contemporain, en Musées et en galeries. Il a été un des nominés au Prix Ricard en 2006. En 2010, il a séjourné six mois à Kyoto et dans le reste du Japon. Gilles Balmet a exposé son travail en France et à l'étranger : au Musée d'art contemporain de Lyon, au FRAC Champagne-Ardenne de Reims, au Musée du Petit Palais à Paris, au Musée Géo-Charles d'Échirolles, à la Fondation d'entreprise Ricard ou au Palais de Tokyo à Paris, au Musée Régional d'Art Contemporain de Sérignan, à La Panacée à Montpellier, à L'Institut Franco-japonais du Kansaï de Kyoto, ou encore dans une programmation vidéo à Los Angeles. Il a réalisé en 2006 un ensemble de vitrines pour Hermès dans huit villes d'Italie. Gilles Balmet travaille depuis 2008 avec la galerie Dominique Fiat à Paris où il vient de réaliser sa quatrième exposition personnelle, Under the cherry moon. Il a été nommé en 2012 professeur à l'Ecole supérieure des beaux arts de Montpellier. Il a réalisé une œuvre monumentale pérenne pour le hall d'accueil de la Médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine de Charenton-le-Pont. Son travail est présent dans de nombreuses collections publiques et privées.
"[...] Formé à l'Esad de Grenoble, où il a eu pour professeur Joël Bartoloméo et Ange Leccia, ce plasticien s'est d'abord exercé à la vidéo avant de se focaliser sur la peinture et la photographie. Dans son atelier grenoblois, l'artiste crée des peintures qui se forment au gré d'expériences : par des protocoles de travail (papier plongé dans des bacs d'eau, gestes répétitifs, maculages...), il invente des images qui, en rappelant la révélation photographique, baignent dans l'entre-deux de l'abstraction et de la représentation paysagère. Adepte de la "culture du hasard", Gilles ne refuse pas les lectures évidentes de ses œuvres ( d'aucuns y voient des chutes d'eau ou des montagnes), pour autant il préfère ne pas trop les définir afin qu'elles gardent leur mystère, agissant ainsi sur le regardeur en tant que surface de projection. [...]" Vincent Delaury