
MENDRAS François
François Mendras est né en 1962, et vit à Paris. Il a fait ses études à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris. Ses œuvres ont été présentées notamment à la Fondation Cartier, au Musée d’Art Moderne et Contemporain de Toulouse, au Palais des Congrès de Paris, au Centre d’art Contemporain du Creux de l’Enfer à Thiers, au Musée de Boulogne, ainsi qu’à la Fiac. Elles sont présentes dans plusieurs collections publiques comme le Fonds National d’art Contemporain ou les Frac d’Ile-de-France et d’Auvergne.
Depuis la fin des années quatre-vingt, François Mendras poursuit un travail singulier : ses peintures très colorées à la cire sur bois sont tantôt abstraites, tantôt figuratives, parfois gestuelles, parfois narratives ou décoratives, parfois si fixées ou géométriques qu’elles semblent gravées dans la matière. Il dit ne décider de rien, l’élaboration de chaque œuvre se fait de manière aléatoire : « C’est le trouble pendant l’exécution qui est tout pour [lui]. » Il affirme que « ce qui [l]’intéresse, c’est vraiment d’utiliser cet outil pour tout ce qu’il peut donner en lui-même, sans aucune adoration, mythologie, ou autre, de cette peinture ». Il utilise toutes sortes de formats, du plus petit au plus grand, du carré au tondo. Il ne fait pas de dessins préparatoires. […] Ses motifs, vanités, rosaces et motifs géométriques, portraits, personnages de mangas, de dessins animés, animaux (aussi bien souris, lapins que loups), objets, architectures, fenêtres, paysages, plantes, émergent, apparaissent et réapparaissent tour à tour, de manière non sérielle, issus d’un répertoire de formes essentielles. Il fait des clins d’œil à l’histoire de l’art, à l’actualité, des renvois autobiographiques, des combinaisons volontairement indécodables, veut que les « peintures se fassent comme les plantes poussent ». Pascale Le Thorel, avec son aimable autorisation (extrait du Dictionnaire des artistes contemporains, Larousse 2010)